Franck Ferrand dit ce qu’il pense. En toute honnêteté. Son arrivée à la télévision est avant tout une question de carrière. Il le reconnaît. Il repense d’ailleurs assez régulièrement à cette anecdote qui le lie à Alain Decaux. En 2002, les deux hommes sortent deux ouvrages chez le même éditeur. L’académicien, une biographie de Saint Paul. Franck Ferrand, un essai sur le Château de Versailles. En trois semaines, Alain Decaux vend près de 200 000 exemplaires. Lui atteint péniblement les 1500 exemplaires. Il suivra alors son conseil : le public n’achète pas un livre mais il achète un auteur. Le seul moyen pour qu’un livre fasse des ventes, c’est d’être connu. Après huit années passées dans l’ombre de la radio, le petit écran semble lui avoir ouvert les portes d’une certaine notoriété.